Tout d’abord, il est important de ne pas oublier que toute relation doit être d’égal à égal, et basée sur le respect de soi et de l’autre. Il en va de même pour les relations sexuelles. 

Selon l’âge, l’expérience, et l’éducation, le rapport à la sexualité est différent. Par conséquent, les notions de limites et de consentement peuvent varier d’une personne à l’autre. Ce qui nous paraît être un comportement normal, ne l’est pas forcément pour tout le monde.  Nous pouvons donc nous demander, quelles sont les situations où nous présentons un comportement irrespectueux ? 

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Le consentement n’est pas une option

Un rapport sexuel est fondé sur l’accord explicite des deux personnes impliquées. Dès lors que l’une d’entre elles n’est pas, OU plus d’accord, il est impératif que son ou sa partenaire l’entende et le respecte. Or, nous constatons que pour les femmes, d’un point de vue sociétal, il est relativement difficile de dire « non ». Pour pallier ce fait, il est important d’enseigner dès le plus jeune âge aux petites filles qu’elles n’existent pas uniquement pour le bien du regard des hommes.

Bien évidemment, il est tout autant difficile pour un homme de dire « non ». Les stéréotypes de genres pourraient laisser penser qu’il est incapable de satisfaire les besoins de son ou sa partenaire, ou bien encore qu’il manque de « virilité ». 

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’on ne doit rien à personne. Chacun dispose de son corps comme il le souhaite, indépendamment de normes sociales désuètes !  Osez dire « NON » ! Le respect, c’est penser au bien-être psychologique et physique de l’autre, ainsi qu’au consentement mutuel. Il s’agit avant tout de partager, ensemble !

Les violences sexuelles, c’est quoi ?

Ce sont des atteintes aux droits fondamentaux d’un individu, pouvant prendre de très nombreuses formes : Viol, harcèlement, agressions… Elles sont malheureusement très fréquentes, et la plupart du temps passées sous silence. Lutter contre les violences sexuelles, et protéger les victimes, est un combat de tous les jours !

En bref, c’est l’utilisation de la force ou de menaces pour obtenir un bénéfice sexuel d’une personne non consentante…

Les sanctions encourues pour des violences sexuelles

L’auteur(e) d’une agression sexuelle risque une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison, et 75 000€ d’amende.  En cas de circonstances aggravantes, la peine est allongée de 7 ans d’emprisonnement, et de 100 000 € d’amende.

Ce que l’on qualifie de « circonstances aggravantes » : 

  • Agression commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions (policier, juge etc…).
  • Agression commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteurs ou de complices.
  • Agression commise sur un/une travailleur/travailleuse du sexe, y compris de façon occasionnelle ou dans l’exercice de cette activité.
  • Agression commise en présence d’enfants mineurs.
  • L’agresseur est l’époux, le concubin ou le partenaire de Pacs de la victime.
  • L’agresseur a fait usage de drogues sur la victime.
  • L’agresseur était sous l’emprise de l’alcool, ou de produits stupéfiants.

Quelques numéros à consulter par toutes et tous en cas de besoin

  • 3919 : Numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences.
  • 0800 08 11 11 : Numéro d’appels anonymes et gratuits (IVG et contraception).
  • SOS Viols : 0 800 05 95 95 : Numéro d’appels gratuits et anonymes, ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h.
  • 08 Victimes : 08 842 846 37 : Numéro qui s’adresse aux victimes d’abus divers, dont les victimes d’agressions sexuelles.
  • Arrêtons les violences : Site internet mis en place par le gouvernement afin de faciliter la prise de parole des victimes de violences sexuelles.

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