retour au sujet : Les maladies liées à la sexualité
Petit rappel préalable : Les IST, infection sexuellement transmissible, et les MST, maladie sexuellement transmissible désignent la même chose.
Ces maladies se transmettent dans la majorité des cas, comme leur nom l’indique, par des rapports sexuels entre deux individus, la transmission se réalise si les rapports ne sont pas protégés par un préservatif (ou si le test de dépistage n’a pas eu lieu).
Il en existe de très nombreuses, avec des gravités plus ou moins importantes. Il arrive que les IST ne produisent pas de symptômes visibles, il est donc possible d’avoir une IST sans s’en rendre compte. Il est donc important de vous préciser que si vous avez le moindre doute pour votre santé, n’hésitez pas à contacter un professionnel de santé qui saura vous aider.
Non. Les IST étant transmissibles par le sang, notamment le sida, il n’est pas nécessaire d’avoir eu un rapport sexuel auparavant pour être atteint d’une IST. Dans certains cas, un simple contact par voie buccale peut être porteur d’une IST, l’herpès par exemple.
Sans rapport sexuel, non. Évidemment si vous faites l’amour dans les toilettes publiques avec quelqu’un contaminé par un IST la réponse est différente, mais si vous allez seulement aux toilettes pour faire vos besoins, il n’y a en théorie aucun risque. En effet, les bactéries et virus des IST ne survivent pas longtemps sans présence d’un corps humain. Pour qu’il y ait contamination, il faut un contact entre fluides corporels.
Non. Le fait de mettre deux préservatifs l’un sur l’autre peut au contraire être dangereux, car il y a un risque plus fort de glissement et de déchirure qu’avec un préservatif simple.
Oui. En effet que ce soit un rapport vaginal, anal, ou bucco-génital, il y a la possibilité d’attraper un IST, ils seront certes différents, herpès pour les rapports bucco-génitaux et VIH pour rapport vaginaux par exemple, mais ils sont bien transmissibles.
Non. Seuls les préservatifs ont un réel impact protecteur contre les différents IST.
Oui. Il existe notamment un vaccin contre l’hépatite B, qui peut être réalisé sur les personnes à risque.
Non. La douche vaginale n’a aucune action antimicrobienne, elle pourrait même aggraver la situation en infectant les muqueuses. Il faut donc prévenir (avec un préservatif) plutôt que mal guérir (avec une douche vaginale).
Plutôt oui. Il a été démontré qu’uriner et s’essuyer après un rapport sexuel, permettait de réduire d’un grand nombre les bactéries présentes, notamment celle responsable de la chlamydia, les mycoses vaginales ou bien la gonorrhée. Mais ce n’est pas une raison pour oublier le préservatif pour autant qui est essentiel.
Indirectement, oui. Ce n’est pas le fait en lui-même d’utiliser le rasoir ou la brosse à dents qui va transmettre l’IST, c’est le risque de microcoupure qui permettront donc la transmission de la maladie.
Ce n’est pas recommandé, mais dans les faits oui. Après que vous avez été dépisté positif à une MST, vous serez en contact avec un médecin, profitez en pour lui demander si les rapports sexuels sont autorisés. En général et selon sa gravité, vous pouvez toujours avoir des relations sexuels, il faut bien-sûr vous protéger dans ce cas, un préservatif est obligatoire.
Le SIDA
Santé sexuelle – Foire aux questions